Une équipe de l’université de Grénoble, dirigée par le Professeur Alim-Louis Bandabid a mis au point un implant cérébral nommé le Wimagine (R) qui combiné à une armure robotisée (exosquelette) a permis à un tetraplégique de se déplacer rien que par la pensée. Cela peut permettre à terme à de nombreux africains tétraplégiques de retrouver leur autonomie. Comment çà marche?
Réussir par la pensée à se déplacer de façon autonome est une véritable gageure pour les handicapés moteurs sévèrement atteints surtout en Afrique. Aujourd’hui grâce aux prouesses de la science, l’espoir ne semble pas perdu. En effet, un nouveau dispositif inventé à l’université de Grénoble, permet d’aider les patients tétraplégiques à retrouver leur mobilité. On implante dans le cerveau du patient le Wimagine (R) qui selon le magazine Sciences avenir « recueille au niveau du cortex sensori-moteur les signaux cérébraux (électrocoticogrammes) émis lorsque le patient veut faire un mouvement. Puis les signaux sont décodés et traduits en temps réel en commandes motrices vers l’exosquelette ». Le patient, grâce à cette armure connectée à l’implant, arrive à se déplacer comme il le souhaite par sa simple volonté.
Il faut néanmois un temps d’adaptation pour réussir à piloter par la pensée l’exosquette. Le patient qui a réussi les tests a pris 2 ans avant de réussir à le faire, nous indique toujours Sciences avenir.