Paula Ingabire, la ministre rwandaise des TIC et de l’innovation envisage de présenter un projet de loi sur la protection des données personnelles devant les législateurs rwandais en mars prochain.
« Nous allons soumettre le projet de loi au parlement en mars prochain et demander aux législateurs de l’approuver le plus rapidement possible en raison de la nécessité de protéger les données personnelles », a déclaré mercredi 12 février, la ministre à un média local.
Digitalisation des services
Le gouvernement rwandais s’est engagé dans un vaste projet d’e-gouvernement. Ce projet labellisé « zero trip zero paper » a déjà pris effet. Paula Ingabire a même procédé au lancement de la deuxième version de la plate-forme technologique IremboGov 2.0 qui soutien cette vision. De nombreux services publics sont disponibles en ligne et des traitements sur des données personnelles sont opérés tous les jours en ligne sans qu’une loi vienne les encadrer. En plus de cela, le pays offre des services e-santé et e-agriculture à ses populations sans qu’arsenal juridique et institutionnel ne gouvernent ces activités.
Marche du monde
Les autorités rwandaises ont donc perçu la nécessité de se mettre en conformité avec les bonnes pratiques. Ce pays phare de l’Afrique centrale ne peut plus rester en marge de ses obligations sur la protection des données personnelles avec l’entrée en vigueur du RGDP (règlement général européen sur les données personnels) et des dispositions communautaires de la SADC. Par ailleurs, le pays prend de plus en d’importance en matière d’innovation technologique en Afrique. Des entreprises comme Wolsvagen y ont installé des usines d’assemblage. Plusieurs autres sociétés étrangères y sont présentes et doivent rapatrier des informations à leurs sièges ou aux partenaires. Hors cela s’avère de plus en plus difficile parce qu’une loi n’était pas encore venu donner une méthodologie.
L'examen
Paula Ingabire, la ministre rwandaise des TIC et de l’innovation envisage de présenter un projet de loi sur la protection des données personnelles devant les législateurs rwandais en mars prochain.